Un manque d’éducation financière des particuliers européens

Selon la même étude Allianz 2020, 30% des Européens sont en capacité de répondre à des questions de finance basiques. C’est-à-dire, des concepts élémentaires comme l’inflation, la diversification et les intérêts. Effectivement, il s’agit d’un manque de culture financière qui touche encore plus les femmes, avec 16% de points d’écart avec les hommes sur ce sujet.

Des résultats en ligne avec une étude précédente de l’OCDE en 2012. Selon celle-ci une proportion significative des particuliers ne comprenait pas des notions basiques, comme la diversification par exemple.

Pourtant, les Européens s’intéressent aux sujets financiers et souhaitent se former. Selon une étude de la Banque de France en 2020, 52% des Français déclarent s’y intéresser, ainsi qu’à l’actualité financière.

Comment expliquer ce paradoxe d’une faible culture financière et malgré un intérêt des particuliers pour le sujet ?

Une première hypothèse pourrait être le biais d’excès de confiance des particuliers. Alors ils surestimeraient leurs connaissances financières, alors qu’ils en ont peu. Une thèse étayée par l’étude de l’OCDE de 2012. Il nous est montré que les répondants sur-estiment leur taux de bonnes réponses. En effet, ils préfèrent répondre faux plutôt que de répondre “je ne sais pas”.

Ce phénomène pourrait également venir du manque d’outils de formation à la finance qui soient adaptés aux attentes des particuliers, et notamment des plus jeunes.

Grâce à l’EduProfiler, les clients des institutions financières, c’est-à-dire les investisseurs, pourront acquérir les connaissances financières dont ils ont besoin. Si vous avez des questions à ce propos, n’hésitez à nous contacter.