La 27ème édition de la Conférence des Nations-Unies sur le Climat (COP27)

La 27ème édition de la Conference of the Parties (COP27) s’est achevée dimanche 20 novembre dans la station balnéaire de Charm El-Cheikh (Egypte). Alors que certains communiquent sur l’avancée historique obtenue avec la création d’un fonds « pertes et dommages », pour beaucoup, cette énième COP n’est qu’un rappel de l’incapacité des dirigeants mondiaux à s’accorder pour résoudre les problèmes climatiques.

L’inefficacité des COP

Depuis 1995, et la première édition à Berlin, 27 COP ont eu lieu. Si, régulièrement, les participants se félicitent d’y passer des accords (dont les accords de Paris en 2015), l’effet concret de ces conférences sur le changement climatique laisse à désirer. Entre 1995 et 2021, les émissions de gaz à effet de serre à l’échelle mondiale ont augmenté de 58% et la tenue des différentes COP ne semble pas avoir influencé cette tendance.

Quant aux accords passés, leur efficacité est relative. Par exemple lors de la dernière COP, l’avancée majeure a été la création d’un fonds « pertes et dommages » afin de venir en aide aux pays les plus vulnérables au changement climatique. D’un point de vue symbolique, cette avancée est importante car elle revient pour les pays développés à reconnaitre leur responsabilité dans la crise climatique. Cependant, d’un point de vue pratique, la manière dont ce fonds sera financé n’a toujours pas été déterminée.

Enfin, il est aussi possible de noter qu’après 27 conférences sur le changement climatique, toujours aucun accord n’a été trouvé pour diminuer (« phase down ») l’utilisation des énergies fossiles, qui est pourtant une cause majeure de l’émission de gaz à effet de serre et donc, du changement climatique.

La nécessité d’agir

En 2021, la concentration de CO2 dans l’atmosphère a atteint 414,7 parties par millions (ppm), bien au-dessus de la limite planétaire fixée à 350 ppm. Pour rappel, les limites planétaires sont des seuils qui ne doivent pas être dépassés à l’échelle mondial pour que l’humanité puisse vivre dans un écosystème sûr. Sur les neuf limites planétaires identifiées, six ont déjà été dépassées avec certitude en 2022 (une n’a pas été quantifiée). Elles portent sur le changement climatique, la biodiversité, la perturbation des cycles biochimiques de l’azote et du phosphore, les modifications de l’usage des sols, la pollution chimique et l’utilisation d’eau douce.

Face à ce constat, l’inefficacité des COP est d’autant plus effrayante et beaucoup de citoyens se demandent alors ce qu’ils peuvent faire. Sans pour autant espérer résoudre le problème par des actions individuelles (les causes du problème sont avant tout structurelles), il est courant de vouloir « faire sa part ». Se pose alors la question des leviers d’action.

La finance comme levier d’action

Les leviers d’action pour agir dans la lutte contre le changement climatique sont nombreux. Vous pouvez par exemple commencer par prendre cinq minutes pour calculer votre empreinte carbone en répondant au questionnaire de l’ADEME (nosgestesclimat.fr) et ainsi voir quels gestes adopter. L’empreinte carbone moyenne des français est de 10 tonnes par an et par habitant. Il faudrait la réduire à 2 tonnes par an et par habitant pour respecter les accords de Paris.

Cependant, ce type de questionnaire se concentrant sur les habitudes de consommation, il est courant d’oublier qu’il est aussi possible d’avoir un impact par le biais de ses investissements. Il convient alors de se renseigner sur les entreprises dans lesquelles est investie notre argent pour privilégier celles qui ont un impact positif sur l’environnement, c’est ce qu’on appelle la finance durable.

Chez Neuroprofiler, nous essayons d’activer ce levier en permettant notamment aux institutions financières de mieux comprendre les objectifs d’investissement ESG de leurs clients. Grâce à notre questionnaire ESG, nous pouvons évaluer des manière précise les préférences ESG des investisseurs. Notre module d’évaluation des préférences ESG d’une part, respect les dernières réglementations publiées tout en utilisant tous les leviers des sciences cognitives afin de rendre cette évaluation fidèle et ludique.