Biodiversité, économie circulaire, adaptation au changement climatique… les thématiques de la taxonomie et de la finance durable ne sont pas toutes également valorisées par les particuliers. Ces préférences restent encore souvent opaques pour les institutions financières, ce qui rend difficile la définition de leur offre ESG à destination des particuliers.
Afin d’aider ces dernières à mieux cerner ces attentes, Neuroprofiler a réalisé un sondage en juillet 2021 sur l’appétence des particuliers pour la finance durable, dont vous pouvez retrouver ci-dessous les principales conclusions.
Les 800 sondés, issus de milieux socio-démographiques et de géographies variés (Europe et Etats-Unis), ont pris part à un jeu d’investissement interactif, dans lequel chaque question dépend de la réponse à la question précédente. Grâce à un algorithme de finance comportementale, InvestProfiler, ce sondage permet de capturer de manière beaucoup plus fine qu’un sondage traditionnel l’appétence des particuliers pour un sujet aussi complexe que la taxonomie verte européenne.
13% des sondés connaissent parfaitement la notion d’investissement durable
![](https://neuroprofiler.com/wp-content/uploads/2022/11/Capture-decran-2022-11-18-171123.png)
Ces résultats sont les mêmes quels que soient le genre ou la nationalité. L’âge et la situation financière ne les affectent que marginalement. 20% des sondés gagnant plus de 500 000 € maîtrisent parfaitement la notion d’investissement durable, contre 10% pour ceux qui gagnent entre 0 et 50 000 €. 20% des plus de 40 ans connaissent parfaitement l’investissement durable, contre 10% des moins de 40 ans.
La finance durable a donc vocation à toucher une large partie des particuliers, sous réserve que les institutions financières continuent leur effort d’éducation financière.
28% des sondés sont prêts à sacrifier leur rentabilité au profit de la finance durable
Conformément aux autres études menées sur le sujet, l’appétence pour l’investissement durable est plus importante chez les investisseurs de moins de 40 ans et chez les femmes.
Résultat intéressant : 45% des investisseurs américains sondés sont prêts à sacrifier de la rentabilité pour avoir un impact en finance durable plus important, contre 20% seulement pour les investisseurs européens.
La situation financière a un léger impact. 30% des sondés gagnant entre 0 et 50 000 € sont prêts à sacrifier leur rentabilité au profit de la finance durable, contre 22% pour les plus fortunés gagnant plus de 500 000 €.
![](https://neuroprofiler.com/wp-content/uploads/2022/11/Capture-decran-2022-11-18-172539.png)