Depuis la crise du Covid-19, le taux d’épargne des ménages européens a fortement augmenté. Si une partie de cet excédent d’épargne peut relever de l’épargne forcée, compte tenu des diverses restrictions qui ont frappé le territoire, il semblerait également que l’incertitude économique et financière actuelle ait engendré des motifs de précaution.
Malgré une relative augmentation du taux d’investissement en UC lors de la crise, les particuliers ont tendance à se tourner vers les placements liquides peu risqués, au détriment du rendement. Déjà échaudée par la crise financière de 2008, l’aversion au risque des épargnants semble ainsi s’être accentuée. Or, les rendements des fonds en euros des assurances-vie sont berne et les livrets sécurisés ne protègent plus de l’inflation. Résultat : la rentabilité des banques et autres institutions financières est menacée. Alors, comment dynamiser l’épargne des ménages européens ? La solution pourrait bien se trouver là où on ne l’attend pas…
Contrat d’assurance-vie : de la nécessité d’assurer la transition du fonds euros vers les unités de comptes
Autrefois rémunérateur, disponible et garanti, le fonds euros a perdu de sa superbe au fil des années.
Si les particuliers sont relativement conscients de cette décollecte progressive de l’épargne garantie au profit de supports non garantis, certains ont tout de même besoin qu’on les encourage dans cette voie.
Pour convaincre les investisseurs prudents de prendre un peu plus de risques, au-delà de la notion du rendement, vous pouvez jouer sur leur désir de donner du sens à leur investissement, que ce soit en les encourageant à investir dans l’économie réelle ou en vous appuyant sur leur appétence pour la finance durable.
Miser sur la recherche de sens des investisseurs pour dynamiser leur épargne
1. Dynamiser l’épargne en stimulant l’investissement dans l’économie réelle
A l’aune de la crise du Covid-19 et du déficit des Etats européens, l’investissement des particuliers est indispensable pour relancer l’économie à court terme. Sur le long terme, il convient également d’alerter les jeunes générations sur le fait qu’il ne sera sans doute plus possible de compter sur la même protection sociale qu’autrefois.
Si l’économie financière peut susciter de la méfiance auprès des particuliers, voire sembler obscure, l’économie réelle leur apparaît généralement bien plus palpable. L’idée d’investir pour la croissance des TPE et PME d’un territoire, afin de créer de l’emploi, peut facilement séduire. Pour encourager les investisseurs à emprunter cette voie, il faut mettre en avant l’opportunité de contribuer concrètement au développement de l’économie locale et nationale, avec la possibilité de mieux comprendre comment son argent est utilisé. Sans compter qu’en France, des avantages fiscaux ont été mis en place pour encourager les particuliers à soutenir le tissu économique, des produits d’épargne spécifiques ont même été créés par la BPI. PEA, PEA-PME, crowdfunding, CTO… Evidemment, ce type de placement est plus risqué, mais potentiellement plus rentable.
2. S’appuyer sur l’appétence des investisseurs pour la finance durable
60% des épargnants et 80% des Millenials cherchent à avoir un impact dans leurs investissements, selon une étude Devere Group de 2020. Cette demande croissante pour des investissements qui ont du sens va de pair avec la réglementation MiFID II qui vient encadrer le recueil des préférences ESG lors du test d’adéquation. C’est aussi une excellente nouvelle pour les établissements financiers, car pour le moment, la plupart des produits financiers ESG entrent dans la catégorie des unités de compte… La finance durable pourrait ainsi constituer un relais de croissance particulièrement intéressant, à condition d’être en mesure de proposer le bon produit au bon investisseur.
Ø Atténuer le changement climatique, protéger la biodiversité, prévenir la pollution… Si l’investissement vert a le vent en poupe, les objectifs d’impact peuvent grandement varier d’un investisseur à l’autre. Certains seront plus intéressés par le développement de l’économie circulaire, quand d’autres ne jureront que par la préservation des ressources marines. D’où la classification des produits ESG par la taxonomie européenne et la nécessité d’évaluer les préférences ESG des investisseurs lors du test d’adéquation. Pour encourager les épargnants à diversifier leurs placements via les UC, les établissements doivent donc s’équiper d’outils digitaux performants pour évaluer les attentes des particuliers en matière de finance durable. C’est tout l’objet de InvestProfiler.
InvestProfiler : un outil unique pour dynamiser les investissements
Spécialiste en finance comportementale et en gamification, Neuroprofiler a mis au point un outil redoutable pour capturer les préférences des investisseurs, afin de leur vendre plus de produits ESG. InvestProfiler se présente sous la forme d’un jeu d’investissement et permet de comprendre précisément les impacts recherchés par les épargnants. Grâce à un algorithme de finance comportementale, cet outil est ensuite capable d’identifier automatiquement le produit ESG qui correspond le plus aux valeurs du client. Ainsi, vous êtes en mesure de capitaliser sur les nouvelles attentes des investisseurs pour leur proposer des placements en unités de compte et renouer dans le même temps avec la rentabilité. Vous cherchez à dynamiser les investissements de vos clients ? Demandez une démo !